Pour ce papotage de mai, dans le salon de Pat

je vous propose une petite tartine de confiture,

mais la confiture ça dégouline,

ça coule, coule sur les mains

ça passe par les trous d'la tartine

pourquoi y-a-t-il des trous dans l'pain ?

mais bon c'est si bon, et celle-ci est faite avec les fleurs de pissenlit

en cueillir une bonne quantité, c'est vrai que là ils sont plutôt finis les pissenlits mais il en reste. Il en faut à peu près 5 à 600 g.

le plus long : ne gardez que les pétales, car le vert est amère. Donc prendre patience et petit à petit enlevez les pétales. Les laisser quelques heures sécher au soleil. Oui bon là il y en avait du soleil.

Mettre dans la bassine à confiture avec 1,5 l d'eau + 2 oranges + 2 citrons non traités de préférence. Laissez cuire entre 45 mn et 1 heure.

Filtrez et pressez bien les fleurs pour obtenir un jus. Le peser et ajouter la même quantité de sucre. Faire comme une confiture normale.

On obtient une jolie confiture de texture comme la gelée de coing avec un délicieux parfum d'agrumes et un je ne sais quoi ....

Si la confiture est un peu liquide, y ajouter un gélifiant.

si je sais, ce sont les fleurs de pissenlit !!!!

Alors cette confiture, elle est pas bonne mais attention prendre du pain sans trou.

Bon 1er mai à toutes je vous souhaite du bonheur pour l'année

muguet de mon jardin

Pour terminer une info, Miss gleni fête son premier anniblog

Pour participer juste relayer l'info et mettre un petit com. Allez vite découvrir ce que vous pouvez gagner par tirage au sort.

Bonjour vous toutes qui me lisez.

Je fais un effort pour honorer les rondes d'avril, mais cela s'arrêtera sans doute là pour quelque temps.

Je n'arrive plus à faire face pour consacrer autant de temps au blog et à mes parents. Donc dans la vie tout est question de choix et de priorité. Et ma priorité en ce moment est de soutenir mes parents.

Je vous lirai mais je ne laisserai sans doute plus de com à celles qui publient chaque jour, veuillez m'en excuser à l'avance.

Donc voici une table partagée avec Chris

Un clin d'oeil à Chriss qui m'a si gentiment offert les papillons et un beau gâteau ainsi que des petits plâtres.

Un clin d'oeil également à Lylou pour sa ronde des papillons que je vais essayer de vous montrer quand même.

Merci aussi à Pat qui m'a également offert les petits moules charlottes bougies.

Pour notre table pascale c'était ma fille qui l'a réalisée.

compo florale que je lui ai offerte avec le muguet du jardin

J'ai offert à mes petits enfants des boites de cirage!!!!

Bonne fin de semaine à vous, prenez soin de vous.

J'ai oublié de vous dire que cette ronde est proposée par Chantal et Criquette, merci à elles.

On retourne dans ce palais d'Amber que vous avez semblé aimer.

Un petit récapitulatif : nous sommes à une dizaine de km de Jaipur sur la route nationale de Delhi. Cette forteresse se dresse sur une colline avec en contrebas le lac serein de Maota qui ajoute à la beauté du fort.

Au milieu du lac se trouve un petit jardin aménagé selon un plan géométrique : le Mohan Bari ou lit de safran.

Le palais avait une élégante vie de cour, des jardins tout autour, de la musique, de la danse, des éclairages, le rire des femmes : un lieu merveilleux à vivre.

Après avoir longuement admiré la porte de Ganesh

nous arrivons devant la salle des audiences privées ornementée de miroirs décoratifs et de sculptures élaborées sur les murs et le plafond.

Imaginez un éclairage à la bougie dans cet endroit, ça devient féérique, tous les miroirs reflétant la lumière

le plafond

Il y a aussi des miniatures en verres colorés qui rappellent les vitraux des cathédrales européennes.

Nous passons par le palais des miroirs

c'est du marbre

des fenêtres on peut admirer des jardins

des fresques de chasse ou

plus libertines

Ce palais est tellement immense, il a été construit par plusieurs Rajas, que certains endroits sont abandonnés actuellement

au-dessus le fort d'Amber que nous n'avons pas visité. Il aurait fallu plusieurs journées.

Bien entendu impossible de vous montrer tout, trop de photos.

Nous avons encore le Taj Mahal à découvrir.

Bonnes fêtes de Pâques à toutes et tous.

Voici la suite des points de broderie :

Il était proposé par Christiane  le point de feston. Je me suis aperçue que ce n'était pas aussi facile que je pouvais le supposer.

Je profite de ce travail pour y incorporer mes exercices de dentelle au fuseau.

Ca dort dans un cahier, aussi je me suis dit, pourquoi pas les utiliser.

Mes dentelles sont bordées d'un feston espacé. Le motif central un feston serré.

Exercice difficile pour les courbes. Je me fais la main.

Et voici James le chien, toujours avec des restes de laine.

Lui va certainement partir ce week end et devenir le compagnon d'un petit garçon.

A très vite pour la mise en scène de Pâques pour Lali 3 rue des P'tis gâteaux

Vous prendrez bien une tasse de thé ?

où ? chez Pat bien sûr

Pas vraiment de sujet à aborder, alors je vous parle du livre que je lis en ce moment.

Il s'agit de la vie de Séraphine de Senlis, cette humble femme de ménage devenue peintre visionnaire, exposé aujourd'hui dans les plus grands musées du monde. Sa vie s'acheva dans le silence ouaté de l'hopital psychiatrique de Clermont de l'Oise.

j'ai photographié mon livre, je dois encore apprendre à scanner avec ma nouvelle installation.

Elle est née à Arsy sur Oise, un petit village en pleine campagne alors en 1864.

Son père était horloger et sa mère faisait des ménages.

A 1 an elle perd sa mère et à 7 ans elle perd son père. Sa soeur la place à 13 ans à Compiègne chez une comtesse comme femme de chambre.

 3 ans plus tard elle entre au couvent et après de nombreux déplacements comme femme à tout faire, elle a une révélation en 1905 où dit-elle son ange gardien lui est apparu et lui a dit de peindre. Elle avait déjà 36 ans.

Elle n'a ensuite jamais cessé de peindre, s'affirmant de plus en plus dans l'art naïf comparée au Douanier Rousseau.

la Séraphine rouge, toile peinte vers 1929

Son atelier se trouvait rue du Puits Tiphaine pour celles qui connaissent Senlis.

Lorsqu'elle démarre, elle n'a aucune idée de ce qu'est la peinture. Elle apprend sur le tas l'usage des pinceaux et le savant et secret mélange des couleurs et des pâtes qu'elle compose elle-même. On ne saura jamais vraiment le secret de ses pigments, ajoutant de la terre, du sang ?

Les grandes feuilles vers 1925

Elle rencontrera son mécène vers 1912, Wilhelm Uhde. Ce n'est qu'après la guerre de 14-18 qu'il revient à Chantilly et l'épaule financièrement.

la Séraphine bleue vers 1929

Beaucoup de gens se moquait de Séraphine, mais elle n'en a que faire, elle poursuit avec ferveur sa peinture. Elle a une vie mystique, délaissant son ménage, elle qui le faisait si bien chez les autres, pour se consacrer uniquement à sa peinture en chantant des psaumes.

l'arbre du paradis vers 1929

l'arbre rouge vers 1930

extrait du livre : "Je sens bien que ma main n'y est pour rien, elle ne fait qu'obéir, elle suit ce que l'on me dicte de faire, je ne suis qu'un instrument. Après quand la toile est finie, je regarde et je me dis : tiens mes feuilles ressemblent aux plumes de perdrix...., aux oiseaux-lyres des contes de fées....."

Ce serait trop long de vous narrer toute sa vie, le mieux serait de lire ce livre et d'aller voir le musée à Senlis consacré à Séraphine.

Alain Vircondelet : Séraphine de Senlis chez Albin Michel.

Voilà mon billet peinture se termine, le thé est fini, je vais rendre visite aux copines qui participent à ce papotage.

Merci encore Pat pour ce moment chaque mois.